Articles de presse


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Une pluie d'étoiles

Une pluie d'étoiles

La Gazette du Centre Morbihan du 1er août 2013

Magazine / Presse écrite

Franck Bonnamour (Lannion Cyclisme) est devenu, samedi 20 juillet en République Tchèque, champion d’Europe junior sur route. Une victoire acquise en costaud qui change son statut et lui ouvre bien des perspectives.

Depuis ce sacre, chez les Bonnamour, le téléphone ne cesse de sonner. « Ce n’est quedu bonheur ! », sourit Christine.

Et pour cause : son fils Franck est le nouveau champion d’Europe junior sur route. Beaucoup ont appris la nouvelle devant leur télé samedi après-midi : l’info a été annoncée en direct par les commentateurs du Tour de France. Aussitôt, le ballet des appels a commencé. Sur le portable du champion également : « Ily a eu un gros impact. Je ne me suis pas trop ennuyédans le trajet, je recevais desSMS et des appels de tous lescôtés. »Après le tourbillon des dernières heures, « à froid, jeréalise un petit peu plus, surtoutavec le fait de rentrer àla maison, de voir monentourage. »

« Pour aider Élie »

Ce lundi matin, Franck Bonnamour est encore un peu fatigué du voyage de retour, quinze heures de voiture et de train entre Olomuc (République tchèque) et Lannion! Il reste quelques traces aussi de la soirée organisée spontanément par ses parents en présence de ses amis, des membres et des sponsors du Lannion Cyclisme. Lucide, Franck Bonnamour analyse sa course sereinement, sans fausse modestie.

« Je partais au championnat pour aider Élie Gesbert à gagner, il a une grosse condition en ce moment. » À l’inverse de son pote d’Andel, leLannionnais avait passé unsale week-end sur le Tour duValromey. « J’étais lâché tous les jours… la chaleur peut être. »

Arrivée lundi en République tchèque, l’équipe de France a aligné Franck mercredi sur le contre-la-montre. Il finit 25e sur un parcours « tout plat de 22 km pourspécialistes, pas pour moi entout cas. »

Bien différent était le circuit de la course sur route samedi matin. « Il n’y avait pas unkilomètre de plat, on étaittoujours en prise. Il y avaitun petit mont pavé qui faisait mal. Je l’ai franchi à piedsur quatre tours ! La bossed’arrivée de 2 km était faitepour les puncheurs. »

Une course pour costauds et, ça tombe bien, Franck aime cette dureté. « Mesconsignes étaient de faire ledébut de course en accompagnantles échappées sanstrop en faire. » Un incident technique a bouleversé ce planning. « J’ai cassé ma roueau premier tour. Du coup, jen’ai pu prendre les coups etattaquer qu’à mi-course. » À 20-25 kilomètres du but, il sort avec le bon wagon. Cinq coureurs dont Élie, « un Italien,un Russe, un Slovène.On leur a fait la peau », s’amuse le Lannionnais. « J’ai attaqué le premier, pour qu’Élie enclenche ensuite, mais c’était la bonne. Ça n’a pas réagi derrière. J’avais de super jambes ! »

Doublé breton

Franck Bonnamour franchit la ligne d’arrivée en solitaire, Élie Gesbert complète, à 22», un magnifique doublé breton. « On ne pouvait pas rêver mieux ! Élie m’a dit : tu es le plus fort, tu le méritais. » Malgré l’exploit, le champion d’Europe n’oublie jamais ses coéquipiers, qui ont chanté la Marseillaise devant le podium… Et c’est avec son club qu’il a fêté ça. « Pour un club sans moyens financiers, c’est bien. On est plutôt fiers », commente le président du Lannion Cyclisme, David Haroutel, qui a déjà connu pareil bonheur avec Johan Le Bon.

Un prénom

C’est dire si un avenir professionnel lui semble ouvert. « Pour l’instant, je ne me projette pas trop, je me fais plaisir », dit le jeune cycliste avec simplicité. David Haroutel confirme : « Depuis quatre années, il a amélioré son niveau au fil des ans et il ne change pas sa façon d’être. Il est dans un environnement sain, bien encadré par ses parents. »

C’est seulement en cadets que Franck a laissé les crampons du Lannion FC pour embrasser le cyclisme. « Il a commencé avec mon vélo un jour. Le lendemain, il voulait s’inscrire à une course ! », raconte sa mère, ancienne championne de France espoirs. Son père Yves a été le coureur pro que l’on sait : « Franck est meilleur que moi à son âge, il n’y a aucun doute. » Sa progression a donc été fulgurante mais le clan Bonnamour ne lui met nulle pression. Christine est juste heureuse : « Il s’est fait un prénom. Maintenant, on nous dit : c’est vous les parents de Franck ? C’est bien ! ».

Albi et Florence

Le Lannionnais aborde la suite de la saison avec la tunique étoilée, « un nouveau statut, je serai un peu plus marqué sur les courses. » On le verra au Trophée Centre Morbihan, dernière manche de la Coupe des Nations UCI puis au championnat de France à Albi. Avant le championnat du monde à Florence. Et pourquoi, sur un circuit ardu, un nouveau succès ? « L’objectif est qu’un de l’équipe de France ramène le titre », tempère-t-il avec une sagesse réconfortante. À 18 ans, il vient d’avoir son bac STG et entrera à la rentrée en fac de sports, évidemment, à Brest.

"Cette équipe à fière allure"

La Gazette du Centre Morbihan du 1er août 2013

Magazine / Presse écrite

À l’annonce de la non présence de Valentin Madouas, Gabriel Berthelot et son staff ne cachaient pas leur déception. Mais l’entraîneur national des juniors Pierre-Yves Chatelon les a rassurés.

Retenu par l’entraîneur national de la piste pour le fond élite, le Morbihannais Hervé Dagorne, pour disputer les championnats du monde de poursuite, Valentin Madouas ne participera donc pas au Trophée Centre Morbihan. Du côté des organisateurs de l’épreuve, on rêvait pourtant de la présence du fils de Laurent, lauréat du Trophée de la Gazette 1985, et qui réalisa par la suite une très belle carrière professionnelle. « C’est clair qu’au départ,nous avons été déçus de l’absence de Valentin mais on comprend bien qu’il nepeut pas jouer sur les deuxtableaux. Les championnats du monde sur piste sedéroulent juste après le Trophée(7-12 août) et il a les moyens de bien se comporter», explique Gabriel Berthelot qui espère maintenant que Valentin Madouas, vicechampion d’Europe de poursuite individuelle et par équipes, reviendra de Glasgow avec une nouvelle médaille. Ce serait un plus sur la carte de visite du coureur du Bic 2000 qui, n’étant encore que junior première année, pourrait revenir en centre-Morbihan en 2014 !

Trois médaillés européens

Pierre-Yves Chatelon et son adjoint Samuel Monnerais n’ont pas été confrontés au seul cas Valentin Madouas. Initialement prévu dans l’équipe, Normann Latouche s’est hélas fracturé la clavicule aux championnats d’Europe. Il sera remplacé par un autre Breton, Axel Journiaux qui n’est pas le premier venu pour avoir remporté le Trophée Louison Bobet en début de saison. « Cette équipe de Francea plutôt fière allure avecFrank Bonnamour quiétrennera son tout nouveaumaillot de Championd’Europe ainsi que lesmédaillés Élie Gesbert (argent course en ligne) etRémi Cavagna (bronzecontre-la-montre). ÉtienneFabre, Axel Journiaux etPaul Sauvage sont égalementdes valeurs sûres »,assure un Pierre-Yves Chatelon qui s’attend donc à une belle performance des tricolores qui retrouvent le Trophée Centre Morbihan.

Bernard Catel

La France en embuscade

La France en embuscade

La Gazette du Centre Morbihan du 1er août 2013

Magazine / Presse écrite

Lauréat de la Coupe des Nations UCI en 2011, la France n’a pas dit son dernier mot. Seulement 16 points la séparent du Danemark.

À trois épreuves de la fin (Trophée Centre Morbihan, championnat du monde du contre-la-montre, championnat du monde sur route), le Danemark n’est pas assuré de conserver sa couronne. En effet, malgré l’épouvantail Mads Pedersen, vainqueur de trois épreuves, tout peut encore arriver.

Il faut dire que le somptueux doublé français réalisé lors du championnat d’Europe (1er Franck Bonnamour, 2e Élie Gesbert), sans oublier la quatrième place de Damien Touzé, a relancé l’intérêt de cette Coupe des Nations. Et comme le Danemark sera privé dans le Morbihan de Mads Pedersen, laissé au repos en prévision des championnats du monde, l’équipe de France a certainement un bon coup à jouer.

Classement

1. Danemark (219 points) ; 2. France (203points) ; 3. Royaume- Uni (161 points) ; 4. Belgique (154 points) ; 5. Pays-Bas (116 points) ; 6. Italie (98 points) ; 7. États-Unis (71 points) ; 8. Autriche (71 points) ; 9. Slovénie (65 points) ; 10. Russie (56 points).

 

Les meilleurs cyclistes juniors sur les routes

Les meilleurs cyclistes juniors sur les routes

Ouest France du 1er août 2013

Magazine / Presse écrite

Le Trophée Centre Morbihan se déroule ce week-end. 120 jeunes venus de 20 pays prendront le départ. Rencontre avec un bénévole de longue date.



 « J'ai été vacciné par un rayon de vélo il y a 55 ans », sourit Michel Nivol, bénévole pour le Trophée Centre Morbihan.

« Il y a 19 ans, j'ai rencontré l'organisateur du Trophée et je lui ai proposé d'informatiser les résultats, continue l'ancien professeur de maths et d'informatique à la retraite. On a vraiment galéré mais on a réussi ! Je suis bénévole depuis. »

La course morbihannaise, créée il y a 30 ans, a commencé par être une course régionale, puis nationale, avant de devenir, cette année, une épreuve de la Coupe des Nations juniors.

Vingt équipes de six coureurs de 17 et 18 ans participeront ce week-end à l'épreuve par étapes : 107 km entre Elven et Gourhel (Ploërmel Communauté), samedi ; contre-la-montre Réguiny-Naizin de 7,2 km et 98,7 km entre Buléon et Locminé, dimanche.

Anecdotes

Michel Nivol sera le chauffeur du commissaire adjoint, dont la voiture précédera les coureurs le samedi. « Je connais bien les étapes, car j'ai tracé le parcours de la première, je sais donc où il faudra accélérer. Le président m'avait demandé de corser le parcours, il n'y a donc que des montées et des descentes. Et des super paysages. »

Samedi, treize équipes qualifiées d'office et sept invitées prendront le départ. « L'événement s'est beaucoup professionnalisé. Dans les équipes, on a de moins en moins de touristes, apprécie Michel Nivol. Je me souviens d'une équipe italienne il y a quelques années : ils n'avaient pas le niveau et venaient pour faire du tourisme, comme leurs encadrants ! »

Parmi les « petits nouveaux » cette année, l'Afrique du Sud, l'Algérie, la Russie ou la Biélorussie. Un rassemblement toujours très cosmopolite, qui réserve parfois des surprises aux organisateurs.

« Une année, l'Ouzbékistan était sélectionné, raconte notre bénévole. L'équipe a fait tout le voyage dans un vieux fourgon. Arrivés à Rennes, ils ont tellement bien prononcé Locminé, où on les attendait, qu'ils sont arrivés à Lannion ! On les a récupérés à minuit, sur la voie express de Brest... Les coureurs avaient des vieux vélos de plus de 20 ans, mais certains ont malgré tout tenu la route. Et quand on a passé l'hymne de l'Ouzbékistan, comme cela se fait pour tous les pays, ils ont été très surpris que nous ayons réussi à le trouver ! »

Les organisateurs doivent aussi gérer les spécificités régionales. « Il y a deux ou trois ans, nous avons passé l'hymne espagnol pour les Basques. Ça ne leur a pas plu, ils ne voulaient pas l'entendre. On l'a donc remplacé par l'hymne basque et on a retiré le drapeau espagnol ! »

 

 

Pascale LE GARREC.

Gouhrel: Cadets : un match entre bretons et ligériens

Gouhrel: Cadets : un match entre bretons et ligériens

La Gazette du Centre Morbihan du 1er août 2013

Magazine / Presse écrite

Avant l’arrivée des meilleurs juniors mondiaux, la course d’attente de Gourhel devrait rassembler une cinquantaine de cadets puisque dès mardi soir, Henri Moréac, le secrétaire de l’OC Locmné, le club qui contrôle la course, avait reçu 36 bulletins d’engagement.

La présence de coureurs de l’US Saint-Herblain (emmenés par un certain Tony Lebreton) et du VC Pornichet notamment, laisse augurer un match entre protagonistes de Loire-Atlantique et de Bretagne. Mais en cette période de l’année, certains « vacanciers » peuvent brouiller les pistes.

Les Morbihannais, eux, miseront sur Julien Le Huitouze (VC Languidic) et Dimitri Galerne (OC Locminé).

Philippe Le Paih colore le Trophée Centre Morbihan

Philippe Le Paih colore le Trophée Centre Morbihan

Ouest France du 1er août 2013

Magazine / Presse écrite

Les commerçants, adhérant à Locminé commerce ou non, préparent eux aussi le Trophée Centre Morbihan qui se dispute samedi 3 et dimanche 4 août. Une vingtaine de vitrines hissent déjà le drapeau d'une ou l'autre des nations représentées dans cette épreuve cycliste junior dans le cadre de la finale de la coupe des Nations. Un jeu, La malle au trésor, doté de 1 400 € de prix, est également organisé, sous forme de puzzle à reconstituer. Ceci lors de la braderie des 2 et 3 août.

D'autres vitrines se distinguent par des figurines que dessine et colore l'artiste peintre plumélois Philippe Le Paih, qui est récemment intervenu avec ses pinceaux sur les vitrines de commerces de Guer, Carentoir, La Gacilly à l'occasion du passage de la 10e étape du Tour de France, Saint-Gilles-des-Bois - Saint-Malo. « Je me rends compte que c'est un bon vecteur de communication et c'est aussi un bon moyen de faire vivre une épreuve sportive », estime Philippe Le Paih, bien connu à Locminé où il donne des cours de peinture.


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