Franck Bonnamour, récent champion d'Europe junior, n'a pas démérité lors de cette première étape entre Elven et Gourhel. Quatrième à l'arrivée, le jeune breton nous raconte sa course.
Satisfait de la performance de l'équipe ?
Oui, on est globalement satisfait de ce que l'on a fait aujourd'hui. Je suis parti avec Van Der Poel et les gars ont bien couru derrière avec le groupe de contre-attaque. Après, Rémi m'a rejoint en fin de course et sa troisième place est méritée.
Un mot sur le tracé de la course ?
C'était agréable, même si le tracé était dur, surtout lors des premiers kilomètres de course. Je dois dire que j'ai aussi eu du mal sur la fin.
Qu'as-tu pensé de Van der Poel, le vainqueur de l'étape ?
Dès le moment où je suis sorti avec lui pour attaquer, j'ai tout de suite senti qu'il était très fort. J'ai eu du mal à passer devant lui, j'ai senti qu'il pouvait vite me sortir. Et c'est ce qu'il s'est finalement passé. À un tour de l'arrivé il est parti seul et je n'avais pas les jambes pour le suivre. Bravo à lui.
Vous lui avez parlé lorsque vous vous êtes échappés ?
Non, on n'a pas échangé. On savait tous les deux que le Biélorusse était seul devant. Je ne le connaissais Riabushenko. Je pense qu'il va être également à surveiller de près pour la suite de la course. Il est très fort, il est sorti à quatre tours de l'arrivée et il a été très difficile à suivre.
Et au niveau de vos sensations ?
Ça allait, même si je ne peux pas dire que j'ai eu d'énormes sensations aujourd'hui. Au départ de la course, j'avais vraiment envie d'être devant durant cette étape. Finalement, on s'est retrouvé à trois Français devant, donc c'est très positif pour l'équipe. Et on termine avec un des nôtres sur le podium, donc c'est parfait.
Vous avez discuté avec Rémi Cavagna lorsqu'il est arrivé à votre hauteur ?
Oui, lorsqu'il m'a rejoint, je lui ai tout de suite dit d'y aller et de ne pas m'attendre, je commençais à avoir quelques crampes. Je ne pouvais donc pas suivre. Même si, au final, je suis parvenu à m'accrocher, mais je lui ai laissé prendre la troisième place vu qu'il avait bien roulé.
Un mot sur les conditions météo ?
Il a fait assez chaud. Je n'aime pas vraiment la chaleur, mais là je dois dire que c'était relativement supportable. On a eu un peu de vent dans la dernière ligne droite avant l'arrivé, mais cela ne nous a pas gênés plus que ça.
Comment abordez-vous le contre-la-montre de demain (aujourd'hui) ?
Pour être franc, je ne sais pas trop, c'est un tracé assez court. Je ne sais pas si je vais être bien. Après, Rémi a terminé troisième et on sait que c'est un bon rouleur donc avec Élie (Gesbert), qui est bon également en contre-la-montre, on a des chances de faire quelque chose d'intéressant.
Quelle est la tactique de l'équipe de France pour le troisième et dernière étape ?
Et bien tout va dépendre de nos résultats au chrono. Quoiqu'il arrive, on essaiera de courir pour le premier de l'équipe afin de l'emmener le mieux possible jusqu'à l'arrivée.
Recueilli par Aymeric LE GALL.